Assez simple, il s’agit d’une opération que vous pouvez réaliser en tenant compte des étapes qui seront citées ci-dessous, adaptées au contexte canadien.
Les démarches administratives nécessaires
Les démarches administratives essentielles pour l’immatriculation d’une voiture au Canada peuvent vous sembler difficiles. Cependant, il vous suffit de suivre les étapes suivantes pour effectuer cette tâche le plus rapidement possible.
Faites la traduction des documents
La première chose à faire avant de commencer les démarches administratives pour l’immatriculation de votre véhicule est de procéder à la traduction des documents en français canadien. Il s’agit généralement :
- du certificat d’immatriculation italien,
- du titre de propriété,
- le certificat de conformité (le cas échéant).
Cette traduction doit être réalisée par un traducteur agréé et les documents doivent porter son cachet pour être reconnus par les autorités canadiennes.
Vérifiez l’admissibilité et la conformité au Canada
Très important, votre véhicule doit être conforme aux Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC/CMVSS) et admissible à l’importation. De manière générale, un véhicule de plus de 15 ans (calculés à partir de la date de fabrication) est admissible et exempté des NSVAC. Les véhicules de moins de 15 ans en provenance de pays autres que les États‑Unis ne peuvent habituellement pas être importés de façon permanente par des particuliers. Renseignez‑vous auprès de Transports Canada et, s’il y a lieu, procurez‑vous une preuve de conformité ou une lettre du constructeur.
Déclarez le véhicule à l’ASFC et acquittez les taxes
Il s’agit d’une étape qui prouve que vous vous êtes acquitté des taxes à l’importation auprès de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC/CBSA). Vous devrez payer la TPS (ou la TVH selon la province), d’éventuels droits de douane, ainsi que certaines taxes d’accise (p. ex. climatiseur). Un reçu de l’ASFC (formulaire BSF715, anciennement B15) servira de preuve à joindre à votre dossier d’immatriculation.
Faites la demande d’immatriculation pour votre véhicule
Pour être en mesure de déposer votre demande d’immatriculation auprès de l’organisme provincial compétent (p. ex., SAAQ, ServiceOntario, ICBC), assurez‑vous d’avoir tous les documents suivants :
- le certificat d’immatriculation italien (traduit),
- la demande de certificat d’immatriculation provinciale (formulaire propre à votre province),
- la preuve de conformité aux NSVAC ou l’exemption (véhicule de 15 ans et plus),
- le reçu de dédouanement et de paiement des taxes (ASFC),
- le justificatif d’inspection mécanique requise pour un véhicule importé ou hors province,
- la facture d’acquisition de la voiture.
À cela, il faut ajouter un justificatif de domicile récent, une copie d’un permis de conduire valide et une attestation d’assurance. Une fois constitué, le dossier doit être déposé au bureau d’immatriculation de votre province ou en ligne via ses services numériques. Vous devez également prévoir les frais d’immatriculation et les taxes. Le coût varie en fonction du type de véhicule, de son poids et de la province ou du territoire où vous résidez.
Pour voir votre véhicule immatriculé dans les délais, il est indispensable que toutes ces étapes soient bien suivies. Cela vous évitera de subir certains désagréments.
La passion des Canadiens pour les voitures italiennes et la compétition
La passion des Canadiens pour les voitures italiennes n’est plus à démontrer. De la conception et la confection à l’enthousiasme pour la compétition, l’automobile est célébrée avec ferveur, notamment lors du Grand Prix du Canada à Montréal. Cette passion s’exprime aussi par l’engouement pour les compétitions sportives, où des figures comme Gilles et Jacques Villeneuve ont marqué l’imaginaire collectif. Elle met également en valeur le travail des marques italiennes de renommée internationale comme Ferrari, Lamborghini ou Maserati, synonymes d’excellence et de performance.
Un parallèle entre le sport automobile et les paris sur l'UFC
Au Canada, l’intérêt pour la compétition dépasse les circuits classiques et s’étend à des disciplines comme les sports de combat. L’Ultimate Fighting Championship (UFC) réunit une large base de fans, et des athlètes tels que Georges St‑Pierre ont contribué à sa popularité. Les parieurs y trouvent des sensations proches de celles du sport automobile : ils peuvent vibrer au rythme des affrontements et tenter de prédire l’issue en analysant styles, forces et faiblesses des combattants, comme on étudie les caractéristiques techniques d’une voiture avant une course.
Comme vous le verrez sur cette page qui parle des paris sur l'UFC, l’expérience peut être immersive. Au Canada, les paris sportifs sont réglementés par les provinces et territoires : respectez l’âge légal en vigueur et utilisez des opérateurs autorisés.
L'assurance et la sécurité : aspects clés
L’assurance et la sécurité sont des points clés auxquels il faut nécessairement penser lorsqu’il est question d’utiliser une voiture italienne au Canada. En effet, la détention d’une assurance auto par tous les conducteurs est obligatoire partout au Canada. Cela permet aux propriétaires de bénéficier d’une protection financière en cas d’accident, qu’ils soient responsables ou non. Pour profiter d’une bonne couverture, choisissez votre contrat d’assurance en fonction de la valeur du véhicule, de l’usage prévu et de votre profil de conducteur.
En ce qui concerne la sécurité, votre voiture doit disposer des équipements requis par la réglementation : ceintures de sécurité, feux de jour, airbags et systèmes comme le contrôle électronique de stabilité (ESC) et l’antiblocage des roues (ABS) pour les véhicules récents. Assurez‑vous aussi de la présence de dispositifs d’aide à la conduite appropriés, de pneus de qualité (pneus d’hiver obligatoires au Québec durant la saison froide) et d’une carrosserie en bon état. Cela vous permet de rouler en toute confiance et de bénéficier d’une protection optimale en cas d’accident.
Comme pour l’automobile, des dispositions de sécurité strictes encadrent l’UFC : la sécurité des combattants prime, avec des règles destinées à réduire les risques de blessures graves et l’usage d’équipements de protection (protège‑dents, gants). Côté assurance, des produits spécifiques peuvent couvrir les frais médicaux en cas de blessure.
Comment obtenir une plaque d'immatriculation canadienne
Pour être en mesure d’obtenir votre plaque d’immatriculation canadienne (provinciale), vous devez, en plus des étapes énumérées ci‑dessus, faire une inspection mécanique lorsqu’elle est exigée pour un véhicule importé ou hors province. Le conducteur doit se présenter dans un centre d’inspection avec les documents italiens (certificat d’immatriculation, preuve de conformité ou d’exemption). Ensuite, il faut payer les frais provinciaux d’immatriculation, de plaque et de gestion.
Après tout cela, vous pouvez effectuer la demande auprès des services en ligne de votre province ou en personne dans un point de service. Selon le cas, vous recevrez un permis temporaire ou une plaque temporaire en attendant la carte d’immatriculation définitive.
Elle vous permettra d’utiliser sans crainte votre véhicule pendant la période autorisée, le temps de recevoir vos documents définitifs.
Via italiana : intégrer sa voiture italienne dans le paysage canadien
L’intégration de votre voiture italienne dépasse le fait de rouler sur les routes canadiennes. C’est plutôt une union entre deux différentes cultures automobiles, l’adoption d’un nouveau style de vie et d’identité. En tant que, propriétaire de voiture italienne de luxe, chaque trajet devient une commémoration de l’art automobile, l’occasion de partager votre amour pour la beauté et la performance de votre auto. Elle vous permet de vous ouvrir à une nouvelle communauté d’adeptes et de passionnés. C’est aussi un acte qui vous amène à participer à des rassemblements, à échanger des conseils d’entretien et à partager des anecdotes. Cela permet de créer des liens sociaux uniques.